
17 août 2012
Interviewée par Laurence Le Saux, un portrait d'Isabelle Georges est paru dans la rubrique L'inconnue de la semaine dernière du Télérama N° 3271 du 19/09/12.
L’inconnue de la semaine dernière : Qui est Isabelle Georges ?
Une chanteuse qui semble danser et faire des claquettes comme elle respire. Dans Broadway en chanté (jusqu’au 15 novembre au Théâtre Déjazet, à Paris), cette trentenaire expérimentée (elle a déjà imaginé les spectacles Une étoile et moi ou Padam, Padam) rend hommage à ses comédies musicales préférées, interprétant des extraits de My Fair Lady, West Side Story ou Mary Poppins en anglais et français. Un show pédagogique, inventif et extrêmement plaisant.
D’où vient·elle ? D’un milieu éminemment artistique : une grand-mère violoncelliste et pianiste, un père poète (devenu contrôleur de gestion, mais resté grand amateur de jazz), une génitrice chanteuse lyrique. Elevée à Maisons-Lafitte, elle voit son existence empoisonnée, de 3 mois à 8 ans, par une affection des reins. « Pour combattre la douleur, ma mère me faisait chanter. » Dès l’âge de 15 ans, cette fan de Judy Garland se produit sur scène, puis s’inscrit au cours Florent, se forme à la science du musical à Londres et aux États-Unis. Après de nombreuses collaborations, elle monte ses propres shows, avec notamment son complice Frederik Steenbrink, bluffant pianiste et chanteur.
Où va-t-elle ? La pétillante rouquine aux yeux clairs compte faire voyager Broadway enchanté, jusqu’à New York peut-être. Mais aussi monter un projet « cabaret » plus personnel, avec des chansons originales. Et participer à l’adaptation de Vingt-Quatre Heures de la vie d’une femme, de Stefan Zweig, en comédie musicale …
– Laurence Le Saux